From the tobacco holes where the teeth rot, words flee, evaporate and fly high lacking ideas above the heads – a long rope holding on to the eye powder floating above, tightened onto a large narrow dismembered structure. Empty body – words without souls.
Words which only substance is the infliction given by the infinite frustrations of the windmills churning out smoke and bile.
Words that run down and drown onto the black cold concrete veins of the beast, devoid of madness, smooth and streamlined – functional – born dead, murdered by a red light.
Here the brain fuckers aren’t many – hell to dream you first gotta live –here there are only oysters with no pearls, plants that grow into sublime colors, existing only through and for their beauty – subsiding through images, for their image.
It’s not easy here to follow your own shadow while dying in your footsteps. The words and souls are hidden amongst the lost cobblestones alleys forbidden to cavalry – streets heavy with revolts – , under the immortal columns of the headless kings, within the holy stones with their battered faces where the windows warm hearts and on the brass counters where croissants die and alcohol flows with delight.
A city that has only for soul the one you lend it – inside the stone’s hidden sweetness and the words of the dead.
A city where the taciturn are chatty and the talkative ruminate – all on their knees facing the cold truth of the fire!
Paris ou le Léviathan sans feu
Des blagues à tabac où les dents pourrissent, les mots s’échappent, s’évaporent, volettent sans idées au dessus des têtes. Un long fil les accroche à une structure gauche et trop droite – squelettes lâches – paroles sans âmes.
Des mots dont la seule substance est l’inflection des frustrations infinies des moulins à vents.
Des mots qui coulent et filent sur les noirs macadams des artères de la bête, se heurtent et se brisent sur les grandes vitrines des rue froides sans pavés, lisses, efficaces, fonctionnelles – mortes de par leurs naissances – assassinées par les feux rouges.
Ici les baiseurs de cerveaux ne font pas légions – eh oui pour rêver il faut d’abord vivre – ici seule vaquent des huitres sans perles, des plantes aux superbes couleurs, s’abreuvant seulement pour leur images par des images.
Pas facile, ici, de suivre son ombre en mourant dans ses pas, pour trouver les mots et les âmes il s’agit de chercher au sein des allées perdues aux pavés interdits de cavalerie, en dessous des colonnes ombragées aux pierres immortelles des rois sans tête, dans les pierres saintes sans visages où les lumières réchauffent les cœurs et sur les comptoirs en laiton où croupissent les croissant et les alcolisants.
Ville qui n’a pour âme que celle qu’on lui prête – dans les douceurs cachées des pierres et les lettres des morts.
Ville ou les taiseux sont bavards et les bavards ruminent, tous à genoux devant la vérité glaçante du feu!
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